
Comment j’ai surmonté la culpabilité et le stress parental : Mon parcours de maman et ce que j’ai appris
Si toi aussi, tu te sens parfois complètement débordée par la parentalité, épuisée par la gestion des émotions de ton enfant, et pleine de culpabilité, sache que tu n’es pas seule. Aujourd’hui, je veux partager avec toi mon parcours de maman, un chemin fait de hauts et de bas, mais qui m’a permis de découvrir des solutions pour alléger mon quotidien. J’espère que ce témoignage pourra t’aider, toi aussi, à mieux gérer ces moments de tension.
Mon histoire : d’une maman épuisée à une maman apaisée
Moi, c’est Catherine. Avant de trouver des réponses à mes propres défis de maman, j’ai été plongée dans un tourbillon d’émotions et de questionnements. En 2018, mon fils Liam est né, et mon monde a changé de manière radicale. Tout ce que je croyais savoir sur la parentalité s’est écroulé. Et malgré tous les livres que j’avais lus pour me préparer, rien ne s’est passé comme je l’avais prévu.
Peu après la naissance de notre fils, mon conjoint est tombé en dépression. Seule à Lausanne, loin de nos familles, j’ai dû jongler entre la gestion de mon bébé, le travail, et un quotidien rempli d’angoisses. Je me souviens avoir eu l’impression que chaque petite tâche devenait une montagne à gravir.
Le burn-out professionnel n’a pas tardé à arriver. J’étais épuisée, en manque total de soutien, et chaque jour ressemblait à une nouvelle bataille. Et bien sûr, il y avait les moments de doute en tant que maman. Je me sentais souvent perdue face aux crises de Liam. Comment réagir face à ses émotions, comment l’aider à exprimer ce qu’il ressentait, alors que je ne savais même pas comment gérer les miennes ?
Mais peu à peu, j’ai compris que la parentalité n’était pas un chemin tout tracé, et que je pouvais apprendre à gérer mes émotions et celles de mon enfant. J’ai découvert des outils concrets qui m’ont permis de m’apaiser, et surtout, de réduire cette culpabilité qui me pesait tant.
Accueillir les émotions : Parfois, il est inutile de chercher une raison précise à chaque crise. Ce n’est pas toujours facile de comprendre ce qui se passe, et ça ne sert à rien de se sentir coupable de ne pas avoir la réponse. Ce qui compte, c’est de simplement être là, d’accueillir la frustration et de proposer du réconfort. Par exemple, tu peux dire à ton enfant : « Je vois que c’est difficile pour toi, tu es peut-être frustré de ne pas pouvoir… » Ça permet de créer une relation d’empathie et de rassurer l’enfant, tout en te permettant de rester calme.
Comment j’ai trouvé un équilibre avec mon conjoint
Pendant cette période difficile, j’ai aussi pris conscience de l’importance de la communication avec mon conjoint. Nous étions souvent en désaccord sur la manière de réagir face aux crises de Liam. Je pensais qu’il tardait trop à intervenir, et lui, il trouvait que je surréagissais.
C’était source de tensions, et cela n’a fait qu’ajouter de la pression à notre quotidien déjà bien chargé. Mais nous avons pris le temps de discuter, de débriefer ensemble après chaque situation, pour nous rendre compte que nos perceptions étaient différentes. Lui avait besoin de plus de temps avant de réagir, tandis que moi, je voulais agir immédiatement. Nous avons donc ajusté nos réactions et nos attentes.
Accorder nos diapasons : Si tu rencontres des divergences éducatives avec ton partenaire, il est essentiel de discuter calmement pour ajuster vos réactions. Lorsque vous êtes en phase, cela crée un environnement plus serein pour l’enfant et pour vous deux.
Les outils qui m’ont permis de gérer mon stress et mes émotions
Une des choses qui m’a vraiment aidée à alléger la pression, c’est d’apprendre à observer ce qui se passait dans mon corps quand je ressentais une émotion forte, comme la colère ou l’anxiété. Dire à haute voix ce que je ressentais m’a permis de me poser et de redescendre la tension. Par exemple, je me suis mise à dire : « Ohlala, je sens la colère qui monte en moi, j’ai le ventre qui se serre, les oreilles qui chauffent… »
Cela m’a permis de m’apaiser, mais aussi de montrer à Liam qu’il est normal d’avoir des émotions fortes. Et en exprimant ce que je ressentais physiquement, j’ai aussi pu l’aider à mettre des mots sur ses propres ressentis.
Exprimer ce que l’on ressent : Quand tu te sens submergée par une émotion, exprime-la à voix haute. Dire « Je suis en colère, je me sens stressée », non seulement cela t’aide à te calmer, mais ça permet aussi à ton enfant d’entendre et de comprendre ce qu’il ressent. Cela peut l’aider à gérer ses propres émotions.
Poser des limites et offrir de la clarté
Un autre outil essentiel que j’ai utilisé pour alléger la gestion des crises, c’est la notion de cadre. Avant de commencer une activité avec Liam, je prends le temps de lui expliquer ce qui va se passer. Par exemple, avant un jeu, je lui dis : « On va faire cela, j’attends de toi que tu… et on met un timer, quand il sonne, on arrête. » Cela permet de créer une routine, de donner un repère concret et de réduire les résistances.
Donner des repères clairs : Avant toute activité, prends le temps de définir ce qui va se passer. Utiliser un timer ou simplement poser des attentes claires permet à ton enfant de mieux visualiser le temps et de se préparer à la transition.
Un chemin vers la sérénité
Tout n’a pas été facile, et il m’a fallu du temps pour accepter que chaque jour n’était pas parfait. Mais avec ces outils et ces petites prises de conscience, j’ai réussi à alléger ma charge mentale et à trouver plus de sérénité dans ma parentalité.
Si tu te reconnais dans ce parcours, si tu traverses des moments difficiles, sache que tu n’as pas à faire ce chemin seule. Si tu veux échanger davantage ou partager ton expérience, rejoins-moi sur Instagram. Je suis là pour toi, pour te soutenir et partager plus de conseils.
J’espère que cet article te parle et t’apporte des pistes pour alléger ton quotidien.
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